L’échec est souvent perçu comme un obstacle insurmontable, une entrave à la réussite. Pourtant, dans Leadership absolu, Jocko Willink nous enseigne que l’échec n’est pas une fin en soi, mais une occasion précieuse d’apprendre, de grandir et de devenir un meilleur leader. Sa philosophie du "Good" ("Bien") invite à voir chaque difficulté comme une opportunité de s’améliorer.
1. L’échec est inévitable, mais l’attitude compte
Jock Willink insiste sur le fait que chaque revers peut être exploité positivement. Il illustre ce principe avec sa fameuse philosophie du "Good", une réponse simple mais puissante qu’il applique systématiquement face aux échecs et aux problèmes.
« Une mission annulée ? Bien. Plus de temps pour se préparer. Échouer à une mission ? Bien. Une leçon à tirer. Un poste refusé ? Bien. Plus de temps pour devenir meilleur. »
L’idée est d’adopter un état d’esprit résilient, en recherchant systématiquement l’élément positif dans chaque situation.
2. Responsabilité absolue : ne blâmez pas, assumez
L’un des principes fondamentaux du leadership selon Willink est la responsabilité absolue. Un leader efficace ne rejette pas la faute sur les autres ou sur les circonstances. Au contraire, il assume pleinement la situation, analyse ce qui a mal tourné et met en place des solutions.
« Si un échec se produisait, aux échelons supérieurs ou inférieurs de la chaîne de commandement, j’en assumais la responsabilité. »
Cette approche renforce la confiance et incite les membres de l’équipe à adopter, eux aussi, une posture de responsabilité et de progrès continu.
3. Apprendre et s’adapter en permanence
L’échec est un excellent enseignant, mais encore faut-il être prêt à en tirer des leçons. Willink insiste sur l’importance d’une attitude humble et d’un apprentissage continu.
« La forme la plus élevée de responsabilité absolue est préventive, elle se manifeste avant que les erreurs ne surviennent. »
Un bon leader doit poser des questions, chercher à comprendre ses erreurs et ajuster sa stratégie en conséquence.
4. Maintenir un équilibre entre réalisme et optimisme
Si l’attitude positive est essentielle pour surmonter les difficultés, un leader doit aussi savoir reconnaître la réalité. Willink met en garde contre un excès d’optimisme qui pourrait nuire à la crédibilité du leader. Il faut reconnaître les défis, mais aussi montrer que des solutions existent.
« Lorsque votre équipe vous blâme, dites : “Oui, tout est ma faute. Je suis le chef et je suis responsable de tout ce qu’il se passe – bon ou mauvais.” »
Cette approche renforce la confiance et permet d’instaurer un climat de responsabilité partagée.