Le témoignage de l’un des derniers survivants français de la déportation
Né en 1922, issu d'une famille modeste, tourneur sur métaux à l'usine Bimétal à Alfortville, Jean Villeret est réfractaire à la Relève et au Service du travail obligatoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Résistant Franc-tireur et partisan, il est incarcéré à Fresnes en même temps que le groupe Manouchian. À 21 ans, en 1943, il sera déporté à Natzweiler-Struthof puis à Dachau.
Le journaliste Julien Legros interroge avec Jean Villeret les notions de « devoir de mémoire », de « plus jamais ça », d'antifascisme et nous plonge dans un passionnant dialogue intergénérationnel.
Julien Le Gros est membre de l'association Mémoire vive qui oeuvre à la reconnaissance de parcours de déporté(e)s. Journaliste, il a notamment collaboré au Monde, au Point, au Courrier de l'Atlas, au site web Africultures. Ancien rédacteur en chef du Patriote Résistant, mensuel édité́ par la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), il a côtoyé́ dans ce cadre son président Jean Villeret, avec qui il a noué une solide amitié teintée de respect et d’admiration.
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